08 mars
2017

Conformément à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les femmes et les enfants des Premières Nations doivent être pleinement protégés contre toutes les formes de violence.

Les femmes élues de l’APNQL et Femmes autochtones du Québec unissent leurs voix et déclarent solennellement que le principe de tolérance zéro s’applique à toutes les formes de violence, peu importe par qui elles sont commises, à l’égard des femmes et/ou des enfants des Premières Nations ainsi que tous les membres de nos Nations.

Conformément à la Déclaration sur les droits des enfants des Premières Nations telle que signée le 10 juin 2015 à Essipit et initiée par la table des Chefs de l’APNQL :
• Tous les enfants des Premières Nations ont le droit inhérent d’être protégés et surveillés pour assurer leur sécurité et leur santé ;
• Chaque enfant a le droit d’être à l’abri des sévices physiques et psychologiques et d’être protégé contre la violence sexuelle et l’exploitation sexuelle ;
• Nos enfants ont le droit d’être à l’abri de toute forme de violence et ce, peu importe par qui elle est commise ;
• Le respect de ces droits est fondamental à l’apprentissage de leur histoire, leur culture, leur langue et leurs traditions spirituelles, ainsi que pour leur développement sain et sécuritaire.

Pour préserver l’intégrité collective de la table des Chefs de l’APNQL et pour assurer notre responsabilité de promouvoir la défense des droits et des intérêts des membres que nous représentons, les femmes élues et Femmes autochtones du Québec déclarent que tout(e) élu(e) visé(e) par des allégations de violence soutenues par une plainte ou par des accusations de violence à l’égard d’enfants et/ou de femmes ou à l’égard de tout membre de nos Nations devrait se retirer de la table des Chefs de l’APNQL, par souci éthique, d’intégrité et de respect, notamment pour la communauté qu’il (elle) représente et ce, jusqu’à ce que l’accusation soit retirée ou qu’un jugement soit rendu.

Les femmes élues de l’APNQL et Femmes Autochtones du Québec déclarent être unies et solidaires du devoir de transmettre, d’enseigner et de préparer nos enfants à assumer leurs rôles productifs et honorables au sein de la société et que pour accomplir ce devoir, les enfants doivent pouvoir compter sur leur communauté en toute confiance et sécurité. Elles déclarent également que les enfants ont le droit de vivre dans des collectivités saines, autonomes et exemptes de violence et propices à leur développement.